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  Impossibilté
Écrite par Ambrom le 30/10/2007 à 15h49
Note : 16,3/20 Catégorie : Vie des personnages
Lue 4866 fois Bon.. il faut savoir que j'ai fait ce texte il y a un an, qu'il est sensé se dérouler juste après l'épisode "Lyoko moins un". Donc pas de commentaires sur la vraisemblance de l'histoire avec William, s'il vous plaît, ni sur la ressemblance de, par explemple, le gag du clavier... si on me donne des talents de divinations, par contre, je veux bien qu'on critique.. Si vous voulez déplacer le texte de catégorie, libre à vous.
 
 

 
 

Impossibilité

 

 

 

 « Attaque confirmée. Odd et moi, on va à l'usine. Toi, va aider Yumi. »

Une forêt. « Jim qui lance des éclairs avec ses doigts ? Alors ça c'est pas possible, c'est un vrai cauchemar. » Hein? On m'attaque? Je les connais, pourtant.. des éclairs... qu'est ce qu'ils ont tous d'aussi bizarre pourtant? Le bois n'est pas conducteur. Ses yeux...  non !

-Uh ?

Comme tous les matins à sept heures, le réveil de William s'activait, et diffusait le sempiternel tube des Subsonics. Ce jour là le temps était... comment dire ? La météo est toujours la même, en période scolaire. Comme la plupart des choses, d'ailleurs. William bailla. « Ooohla, il pourrait pas sonner plus tard celui là ? Mince ! Je suis déjà debout moi ? » En effet, il était en train d'effectuer les premiers gestes de sa toilette habituelle.

Il fronça les sourcils, secoua la tête. Une image persistait. Cette image, il la connaissait, mais il y avait autre chose.

Au visage de Yumi s'ajoutait... une forme, un reflet. Une haine vibrante, sous un signe précis.

Un signe comme.. euh... ça y est. Ca s'effaçait.

 

 Sur le chemin du lycée, il se demandait ce qu'il faisait là. Ce pourquoi il marchait, ce pourquoi il allait là où il allait, le pourquoi du pourquoi et celui du comment. En réfléchissant, il s'apercevait qu'il n'avait pas de véritable ami à Kadic. Peu de choses le retenaient, en fait... enfin juste une petite chose qui comptait pour beaucoup, pensa-t-il, rêveur.

 En arrivant, il passa aux toilettes et se passa un peu d'eau sur le visage. Beuh, c'est fou ce qu'il faisait froid.. déjà. En se relevant, il se heurta à un porte-savon. Une vieille bosse, faite on ne sait comment, recommença à lui faire mal, et le lançait.

Il se passait des choses bizarres, en ce moment, et William s'accusait de somnambulisme.

La dernière fois, par exemple, ayant rêvé d'un combat en forêt pendant une retenue, il s'était réveillé couvert de morceaux de brindilles et de mousses. Il sourit. Un surveillant endormi laissant fuir un élève somnambule... c'est une maison de fous.

Il sortit et vit un petit blondinet courir vers le parc. « Jérémie magouille encore quelque chose, j'en connais un qui va être content. »

Mais apparemment, Jim ne semblait pas être dans le coin. Ca lui était égal, après tout.

Ce qui l'intéressa plus, c'est de voir que Yumi le suivit quelques instants plus tard.

Curieux, William se dirigea vers le parc lui aussi, cherchant, non pas une réponse, mais au moins un réconfort.

« Attaque confirmée. »

Quoi ? Ca recommençait ? Il ne dormait pas, là, hein ?

Il se frappa sur la tête, et sa bosse lui donna une réponse peu satisfaisante, à savoir qu'il était bien réveillé. « Non..  ça recommence ? »

 

Voulant en avoir le cœur net, il les fila discrètement jusqu'à une bouche d'égout.

Bien que surpris, il regarda au fond du trou resté découvert, en se disant qu'il avait toute la soirée pour tirer cette affaire au clair. Après tout, Jérémie n'avait-il pas parlé d'une usine ?

 

 

Bizarrement, tous les membres de la fine équipe étaient rentrés deux heures plus tard, sans avoir le moindre problème.

Cela ne faisait qu'attiser la curiosité de William, qui, à la fin des cours, s'en alla d'un pas rapide, sans -incroyable mais vrai- même dire au revoir à Yumi.

Une vieille usine, il en connaissait bien une, mais il ne voyait vraiment pas ce qu'elle avait d'intéressant.

La nuit commençait à tomber, il pressa le pas. Arrivé sur un pont, il entra dans cette immense bâtisse désaffectée.

Rien de bien passionnant, cependant, ne le frappa en entrant. Il emprunta une corde, une échelle, traversa un couloir, marcha, se perdit, descendit une autre échelle, jusqu'à se retrouver devant un écran et à un clavier. Malheureusement pour lui, cet ordinateur semblait éteint, et il ne voyait pas vraiment comment l'allumer.

Cependant, il remarqua des traces de passages fréquents qui lui donnèrent quelques réponses, comme une vieille canette, ou une feuille de cours abandonnée là. Elle n'était pas de la main de Yumi, il la laissa donc choir là où il l'avait trouvée.

Ne voulant pas arrêter là sa brillante excursion, il continua d'explorer les alentours.

Un niveau plus bas, il vit des caissons baignant dans une étrange lumière. Etrange. Tout était comme un décor de cinéma. Il se rapprocha, intrigué, de l'une des boîtes ronronnantes, et se mit à l'examiner.

Soudain, une forme rouge apparut sur l'écran situé un étage plus haut, soudain allumé, et les câbles de l'un des scanners crépita.

A ce même moment, un cri partit des profondeurs des sous-sols d'une vieille usine, inaudible de par sa distance.

Et à cette même seconde, dans la chambre de l'un des pensionnaires d'un établissement voisin, un autre écran se mit à clignoter dans la pénombre.

 

 

 

 « Tu as encore dormi en tête à tête avec ton ordi ?

-Humpf..  ça se voit tant que ça ?

-Eh bien, je serais tenté de te répondre « non », mais tu as encore la trace des touches imprimées sur le front ! En tout cas, je te conseille de te dépêcher d'aller te laver assez vite, sinon c'est douche froide ! »

Comme la plupart des matins, Jérémie recevait la charmante visite de l'un de ses amis pour le réveiller. Cette fois ci c'était Odd, déjà habillé, qui avait décidé d'aller le tirer du cirage.

« Euh...  je ne veux surtout pas te déranger, Einstein, mais c'est pas mauvais signe, le machin sur ton écran ? » remarqua-t-il pendant que Jérémie commençait à y aller.

« Ah, euh.. possible » il mit ses lunettes « Oh non... tour activée... il ne sait pas dormir, ce bête programme ?

-Oh bin non, alors, c'est pas juste ! Tu avais promis de m'aider pour réviser l'interro ! Tu sais que je n'ai toujours pas retrouvé ma feuille ?

-Dis le à Xana, s'il t'entend. Je suis sûr qu'il sera très compréhensif...    En attendant, je vais contacter les autres, histoire de ne pas attendre bêtement de savoir la nature de l'attaque. »

Les troisièmes commençaient  peut-être à neuf heures ce matin-là, mais les secondes avaient déjà commencé les cours depuis une demi-heure. Le cours d'italien de Yumi était donc bien entamé quand son portable se mit à vibrer. William était bien sûr à côté d'elle. Mais cette fois, une chose fut différente : ce fut lui qui prétexta un malaise de Yumi pour sortir de classe.

Intriguée, elle dit, une fois sortie : « Euh ?...  Tu voulais me parler ? Parce que là, je vais devoir y aller... »

Il se retourna, et la regarda fixement. Elle connaissait ce regard, et savait que ce n'était pas le sien.

Le portable de Jérémie sonna pendant qu'il était en train de descendre les escaliers en compagnie d'Odd. Il décrocha et se tourna vers ce dernier au bout de quelques secondes.

« Odd. William est possédé par Xana et il est en train de poursuivre Yumi dans l'établissement. Je vais contacter les autres, et je compte sur toi pour le retenir le temps de pouvoir désactiver la tour. »

Dès qu'ils furent descendus, ils les virent. Yumi était en train de se faire électrocuter près des distributeurs. Les éclairs étaient si puissants qu'ils s'étendaient, s'accrochaient partout, arrachaient des briques aux murs, et faisaient danser les machines à café.

« Eho toi ! fit Odd. C'est pas très gentil d'électrocuter sa petite fiancée ! Viens par ici, qu'on s'explique d'homme à homme ! »

William se retourna, et fit un bond gigantesque vers lui.

« Eh bien mais c'est qu'on a appris de nouveaux trucs depuis la dernière fois ! Allez viens, viens par ici ! On va tranquillement en parler en privé, pas vrai ? Aïïïe...    non tu ranges tes éclairs et on en parle calmement, d'accord ?»

-Ca va aller ? demanda Yumi qui était en train de s'enfuir

-Bah, un petit William, ça ne peut pas faire de mal ! Allez-y pendant que je le retiens ! »dit-il, l'air déterminé.

Jérémie était resté là, bouche bée. Il se reprit et annonça qu'il allait prévenir Ulrich et Aelita pour se donner de la contenance, et s'enfuit à toutes jambes.

 

Odd regarda William, qui ne savait plus vers où se tourner pour attaquer, et lui rappela très élégamment son devoir en lui assénant un grand coup de brique sur le crâne.

Autour de lui, quelques élèves regardaient ce spectacle d'un air stupéfait et incrédule.

Pendant ce temps, bien qu'Ulrich aie déjà bien insisté pour se battre contre William (tentative  immédiatement avortée d'un regard venant de Yumi), le reste du groupe était sorti du collège et se dirigeait vers l'usine. Chacun prit son véhicule en arrivant dans les égouts, et vous connaissez la suite...

Tout fut comme tous les autres jours, comme lors de toutes les autres attaques, on peut même dire que tout se passa bien, par comparaison.

Enfin tout se passa bien jusqu'à ce que, une fois les trois lyokoguerriers virtualisés sur le territoire de la banquise, une fois les coordonnées données et les véhicules fournis, Jérémie ouvrit une fenêtre pour voir s'il n'y avait pas de monstres sur d'autres territoires. Il resta quelques secondes hébété devant ce qu'il était en train de voir, jusqu'à ce qu'il reçoive un appel provenant d'Odd.

« Dites donc, vous vous dépêchez de la désactiver, cette tour ? Ce n'est pas qu'on ne m'aie pas prêté main-forte jusqu'ici, mais William est très collant, aujourd'hui !

-Euh... je ne sais pas comment te dire ça, mais je crois que j'ai une assez mauvaise nouvelle.

-Ah ? Dis toujours, histoire de changer.

-Tu vas rire...  mais il me semble bien que William est sur Lyoko. »

Il y eut un blanc, entrecoupé de quelques chocs sonores.

-Ah non, ça, ça ne me fait pas du tout rire. »

 

 

Depuis la veille au soir, William n'avait pas chômé.

Tout d'abord, en examinant le fond d'un scanner, il avait été surpris par la fermeture des portes de celui-ci. Il se souvenait du fait qu'après de multiples passages d'anneaux autour de lui, et de mise en apesanteur de son corps, une forte lumière avait tout dévoré, le scanner, lui-même et la réalité toute entière.

Et puis il était tombé, tombé, à travers toutes sortes de choses qu'il n'aurait pas pu nommer, pour enfin se retrouver à plat ventre sur ce qui lui semblait être un grossier fac-simile de glace, d'icebergs..  enfin des espèces de sculptures indéfinissables de toutes sortes et tailles, créant un paysage fantastique. Lui-même, ainsi qu'il avait pu le constater, n'était plus vraiment le même...  bien qu'il n'arrivait plus à respirer, bien qu'il n'y aie aucune odeur ni texture autour de lui, il ne s'en sentait pas plus mal, et il lui semblait même se percevoir une dimension de plus ( !).

Mais ce qui l'étonna encore, c'est qu'il était vêtu d'une large cape, et portait un bâton long d'un bon mètre et demi.

Et ce qui acheva de le convaincre que ce qu'il se passait n'était pas ce qu'il avait vécu de plus normal fut le fait qu'il se retrouva bientôt nez à nez avec des espèces de crustacés géants sortis de la Guerre des Mondes, qui devaient sans doute protéger leur territoire de nidation, vu leur nombre.

 

Et pourtant, il se défendit, tant bien que mal, tordant les pattes à certains, faisant tomber les autres dans ce qui lui apparut être plus ou moins le vide...  sans manquer, bien sûr, de se prendre quelques coups sur le crâne (sur lequel, bizarrement, il n'avait plus de bosse).

Vers le moment qui lui avait paru être le milieu de la matinée (l'éclairage ne variant pas sous le ciel de cette banquise réaménagée), alors qu'il cherchait un échappatoire près d'une espèce d'élément de technologie, un énorme jack auréolé de fumée, et solidement enraciné dans le sol, une voix le frappa. Enfin, ce n'était pas une voix au sens propre du terme, c'est-à-dire qu'il n'aurait sûrement pas fini brûlé par des anglais ; c'était plutôt une sorte d'enchaînement logique, qui se serait déroulé dans son esprit, et auquel il aurait assisté de manière absolument objective.

Bref. Celle-ci, ou celui-ci, lui suggéra d'éloigner, voire de réduire à leur plus petite expression les prochains individus (excluant donc les monstres, qui paraissaient tous venir d'une même éprouvette, et ne pas être mus par une intelligence propre à proprement parler) qui essaieraient de s'approcher de sa position prochaine, en échange de quoi il pourrait retourner chez lui.  

Une bestiole rougeâtre qu'il n'avait pas vu arriver l'envoya valdinguer d'un coup de son immense patte, mais au grand étonnement de William, cela ne fut pas succédé d'un écrasement contre la construction mystérieuse qu'il avait aperçu plus tôt. Il traversa son mur comme s'il n'avait été qu'un mur de fumée, et se remit à tomber (décidément...) dans un vide étrangement plein de panneaux lumineux.

 

-C'est impossible, enfin, tu l'as vu aussi bien que moi, et je t'assure qu'il n'avait rien d'une ombre chinoise !

-Pour ne pas faire de mauvais jeu de mots..

-Enfin admets que  ça ne tient pas debout !

-Je ne sais pas... je ne fais que te dire ce qui est affiché de mon écran !

La jeune fille ne voulait pas en démordre. La nouvelle avait été plus que surprenante pour tout le monde, et elle en particulier ne l'avait pas trop acceptée.

-Et si c'était un ruse de Xana, une sorte de bug du super calculateur qui fausserait les informations ? Il l'a déjà fait.. supposa Ulrich, par un sursaut de bon sens.

-J'imagine que c'est possible.. admit le matheux, frottant ses lunettes. Mais je ne vois pas vraiment l'intérêt de nous faire croire qu'il est ici.

-Pour nous retarder, sans doute... conjectura la petite jeune fille aux cheveux roses.

-Mouais.

-Bon, alors qu'est ce qu'on attend pour y aller ? On ne va pas attendre que l'autre fasse trop de dégâts au collège...

 

Et ils y allèrent. Ils roulèrent longtemps, très longtemps (enfin non, j'exagère..  surtout que le territoire des montagnes a été terriblement restreint par les graphistes à partir de la saison 2..).

Et enfin, ils arrivèrent devant la tour activée, et se repentirent amèrement de ne pas avoir eu foi en leur super ordinateur, et il y eut des pleurs et des grincements de dents. Adoncques leur douleur serait grande.

Bon, en gros, Yumi retira ce qu'elle avait dit, surtout en voyant le plat de fruits de mer que William se payait, et Jérémie introduisit habilement l'hypothèse d'un spectre polymorphe.

 

« Alors, je ne savais pas que c'était Mardi gras ? » s'étonna l'original, en désarmant un pseudo ninja (il ne restait plus que des carapaces de son dernier repas). « Si c'est ça qu'il faut que j'affronte, c'est que je suis déjà rentré ! ».

« Eh, pourquoi fais-tu ça ? C'est nous !

-Euh..  désolé, mais je ne connais pas de geisha, répondit-il en levant un sourcil.

-Quel sens de l'observation..

-Eh, attends.. »

Il plissa les yeux, et on peut dire qu'après un moment de réflexion, il se sentit tout petit..

« Oups.. ». Cette fois-ci, il avait les yeux grand ouverts.

« Bon, tu peux nous dire ce que tu fais ici, William ? demanda la Gardienne du lieu.

-Oh..   disons que c'est une longue histoire... mais tout ceci n'est qu'un accident, croyez moi..

-Je crois que j'ai le temps pour désactiver une tour, dans ce cas là..

-Euh..  si tu veux.

-Bon, alors, cette histoire ? fit Ulrich, agacé.

-Alors...  figurez vous que je suis somnambule, et qu'une nuit..  enfin, non, un jour, que..

Mais un mur d'un rouge translucide surgit soudainement, et désintégra son interlocuteur. Le pauvre... il ne pouvait plus locuter. Gageant que ce n'était pas trop définitif, notre prodigieux orateur se dit que ça lui faisait un ennui de moins. Ce raisonnement n'ayant duré qu'un instant, un second mur arriva consécutivement et aussi brusquement que le premier, barrant la route d'Aelita. Il tourna la tête et vit deux espèces de tambours de lave-linge qui se seraient fait domiciles de bernards-lermites peu consistants.

 

« Vite ! Vise leurs yeux ! lui cria Yumi, dégainant ce qui lui semblait être des éventails.

-Euh..  d'accord. »

En fait d'yeux, c'étaient plutôt des sortes de cibles qu'ils avaient sur le devant de leur armature. Evitant de son mieux les disques qui sortaient d'eux, il courut vers ceux-ci, pointant le bout de son bâton comme une lance, qu'il planta dans l'œil du second, des accessoires virevoltants ayant déjà fait grâce au premier la peine de les importuner.

Mais là, un revirement de situation pas très sympathique ni attendu fit irruption : le monstre se referma, pendant que son œil crachotait, enfermant son arme et un pan de sa manche.

Etonné, William fit de son mieux pour les lui soustraire, mais tous ses mouvements n'eurent pour effet que de l'acculer au bord du plateau.

Et l'inévitable arriva : le monstre explosa, le propulsant hors de la terre ferme.

Il aurait pu tomber à un autre niveau de ces espèces de galets violets monstrueux, mais ce ne fut pas le cas : cette fois, il tomba, et rien ne l'arrêta.

Plouf.

« Non ! »

 

 

Le laboratoire était plein de tristesse. Odd était revenu, une fois la tour désactivée, et tous avaient une mine d'enterrement (sans commentaire).

« C'est sûr que ça l'empêche de ne pas être affecté par les retours vers le passé, mais j'aurais aimé que ça prenne une autre tournure, admit le binoclard.

-Mais tu n'avais pas réussi à me faire revenir, une fois ? demanda Yumi.

-Oui, mais il paraît que c'était une faute scénaristique : je n'aurais pas pu, normalement.

-Eh, mais tu l'as vue, cette histoire-ci ? On ne peut pas dire que celui qui l'a écrite soit particulièrement regardant par rapport à la qualité de son œuvre : on fait moins de trente pages, et il se moque des graphistes !

-Parce que tu te considère comme une œuvre, Odd ? répliqua Aelita

-Au moins, moi, mon apparence n'été modifiée qu'une seule fois

-Espèce de...

-Oui, ça va aller, tenta l'opérateur pour calmer le jeu. On peut toujours essayer de compter sur lui pour arranger les choses. Le public n'aimerait vraiment pas qu'un personnage meure, vous savez...

-Je sais quelque chose des exigences du public, répliqua Ulrich.

-Bon, voyons voir ce que je peux faire...

 

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REBOOT SYSTEM

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Un fichier corrompu a été réparé

 

Suite à des redémarrages intempestifs de la machine, Windows vous invite à choisir entre ces options :

>Démarrer Windows en mode sans échec

>Démarrer Windows en mode sans échec avec prise en charge réseau

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>Démarrer Windows normalement

 

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Réparation fichier

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Le fichier « Fic-Impossibilité.txt » est en lecture seule. Vous ne pouvez pas le modifier.

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Lecture de : « Marche funèbre.wav »

 

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« Alors Jérémie, tu as terminé ?

-Oui, bien sûr..  son ordi était protégé avec norton... Alors voilà : j'ai réussi à rematérialiser William, mais vu qu'il a été dans la mer numérique, il ne se souviendra de rien, à moins qu'il revienne un jour dans un scanner... ce qui n'arrivera pas.

-Donc comme ça, tout finit bien ?

-Oui.

-Pourtant, je trouvais que l'histoire commençait plutôt bien, moi..  là, le scénario n'avance pas.

-Mais au moins, on a de l'audimat, Odd..   et c'est ça qui compte.

-Mouais..  j'oubliais.

-Attends, il ne manquerait plus que William arrive dans  le groupe... ça casserait toute l'histoire : comment pourrait-on alors poursuivre le but de la série, à savoir, que je retrouve mon père ?

-Oui, d'accord, d'accord...  c'est juste que je trouve ça un peu longuet. Voire répétitif. »

 

« Chérie, éteins le poste. Cette télé va empoisonner nos enfants, avec son blabla cognitif .»

 

 

‘faut mettre « fin » ou pas ? suis pas au courant des conventions

 
 

Commentaires
 
Note :
10
Commentaire de Yumi01 - Posté le 07-03-2015 à 18:45

Chui pas fan mais bon si y en a qui aime

Note :
20
Commentaire de Loree - Posté le 15-06-2013 à 09:36

mdr!XD XD XD XD

Note :
20
Commentaire de myaelita - Posté le 05-12-2009 à 16:20

je vois pa pourquoi yen a ki dise ke c pa bien ???moi je di ke vou savé pa j'ai adoré!!!

Note :
18
Commentaire de YoLei - Posté le 02-07-2008 à 15:19

'Nul' ca te va bien comme nom c'est ce que tu est (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr) (grr)

Note :
20
Commentaire de m@n0nette - Posté le 16-03-2008 à 10:50

c bien méme tré bien lol pas tro compri la fin mé c super merkii XD (blabla) (bounce) :lol: :) :-P (multi) (spin) (mad) (hihi) :p ;) (cc) :-) ;-) (multi) 8-) (jap) :-P :lol: :)

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